29.12.2011
WHAT A MISFORTUNE
Ici une odeur de charogne ne cessera d'assombrir le ciel, il semble toujours que les morts se diluent dans l'air et nous respirons le caractère autonome de cette décomposition. Tout rapport vivant avec notre passé nous sera dérobé, nous verrons s'attacher aux pilônes, des hordes furibondes et des oiseaux viendront nous manger sous la peau, enfin repus, ils nous laisseront pour morts sous un arbre que le vent effeuillait déjà aux premiers jours d'hiver.
THOMAS K.DESSHAM : "Les limites de l'éternité" (traduction Meredith Asoulline), éditions Cryptosis, 1972, Cromer
Publié dans Ambiguïtés, Contes et Nouvelles, Ethnologie, Fantastique, Histoire, Littérature étrangère, Littérature moderne, Mort, Paysage, Photographie, Psycho, Sacré, Traditions | 15:14 | Lien permanent | Imprimer