07.02.2012
LES ENFANTS DU BON DIEU
"Après avoir payé ma dette, je m'étais rangé dans une existence de citoyen honnête, j'avais trouvé une épouse respectable, je gagnais bien ma vie grâce aux recommandations de mon beau-père, je travaillais. Mes enfants avaient de bonnes manières, ma belle famille m'aimait assez pour ma jovialité, si bien que tous avaient fini par oublier l'homme que j'avais été, mais un jour, quelque chose vint me chatouiller, quand je revis dans la rue par hasard, celui qu'on appelait encore "le cerveau".
MAX POLETTE : "Les mémoires d'un salaud non repenti", éditions du "Coupe-Gorge", 1979, Marseille.
Publié dans Ambiguïtés, Autobiographie, Littérature française, Littérature moderne, Livre, Portrait, Psycho, Sociologie | 03:50 | Lien permanent | Imprimer
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