29.02.2012
IVRESSE DE LA METAMORPHOSE
Les traces noyées du vallon
Accrochées aux chevaux
Projettent des cendres
Et des poussières blanches
En versets de malheur
Une vue pour des frondes
les mages détrônent
L'infans, cette molle éruption
Venue d'un trou de taupe
Ils cotoient en silence
Le vieux fantôme du nom d'un lac
Dans cette espèce de fosse
Ils jouent et soufflent
épuisant les semailles
Les mêmes toujours se penchent
Ou mangent au milieu du charbon
Qui ne chauffe plus
Le vivier, ni les hardes
Prisant l'arrêt des succursales
Devenues plus aimables
Ils arrachent violemment
Les portes des mansardes
BAPTISTE GERRAY : in "Les lois plates et autres poèmes", éditions "Une heure au moins", 1967, Neuchâtel.
Publié dans Ambiguïtés, Art conceptuel, Art contemporain, Fantastique, Littérature étrangère, Littérature moderne, Musique Electro-pop, Photographie, Poésie moderne, Sacré, Spiritualité | 01:07 | Lien permanent | Imprimer
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