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13.03.2012

CHOSE A MOI MÊME

Tu convoles, tu convoles, et l'équivoque rendrait odieux ton âge. Prétentieux ? Non. Il n'y a ici personne. Rien d'une langue qui se forme, unique, pourtant ça te démange.

Les foules plombées de tes faims envisagent ce goût, l'insolent jeu de flêches te fournit le courage d'enjamber la fenêtre, pour contempler une place absente encore chaude, en cette ville où chaque rue te volait ta jeunesse.


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Ta femme à tête de musaraigne, minaude en détours de cambrousses. Les accès manquent et tu déroules les sacs de caramel, collés autour de ses hanches.

Ce n'est qu'un trait de poussière envolée, tu accumules, jusqu'à la fin du jour,  tu convoles et tu frottes,  le jour qui suit, pareil. Que peux tu faire ? Battre la terre ? Ramasser ces javels ou les reverser à la source ? Tu peux teindre la ville en vert, et qu'est ce que ça fera ? Avancer pour apprendre ? Quoi foutre ?

TERRY BLEE JOHANSSON : "My version of events" (traduit par David Meynelles),1978, NYC,

 


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