28.10.2011
LA BÊTE HUMAINE
Tant hèle
Tout art trame la vapeur
Traîne d'hommes
Tant raille
Les voies, (chaque fois,
Que la destination, croît
A l'heure)
Scrutent la clarté
Du bout du monde
Tunnel qui mute
Lutte dans l'ombre
Effroi comme entré
dans la tombe
Qu'on ouvre brutalement
Quelqu'un monte
Un autre attend
Qui porte des valises
Ailleurs.
EDOUARD RAVAISE : in "Des trains interminables", éditions "Quand dire", 1964, Nogent le Rotrou.
le petit train des cotes du nord - la ligne Plémy Loudéac by CENTRE MARC LE BRIS
Publié dans Art contemporain, Correspondances, Littérature française, Littérature moderne, Paysage, Photographie, Poésie moderne, Sons et bruits, Traditions, Voyage | 04:34 | Lien permanent | Imprimer
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