20.01.2015
ON EN SAIT TOUJOURS TROP
"On a retrouvé des vases et des amphores, c'était les vestiges d'une "Ziggurat", une tour à étages dont l'existence fut ainsi révélée à nos contemporains grâce aux fouilles de Babylone. On a découvert des récipients ornés de lions, une salle de classe avec une vingtaine de banquettes en briques, des plaques de coquillages, dont les élèves de cette lointaine époque devaient se servir pour apprendre à compter. On a gratté la poussière de petits cylindres, on a vu apparaître des figurations d'hommes vivant avec des animaux, on a vu Gilgamesh maîtrisant des monstres cabrés. Et dans la cour du palais, on a contemplé un relief de guerriers aspirant voluptueusement le parfum d'une déesse. Les yeux de cette divinité constitués de nombreuses pierres précieuses nous furent dévoilés bien après notre décision de les dérober. Ses cheveux teints en rouge, parfaitement conservés camouflaient un visage qu'il nous était pourtant défendu d'approcher."
ILIAN LOSVKY: "Le cercle des fins et des commencements", (traduction, Antonin Vieles), éditions des Rhodopes, 1999, Haskovo.
Photographie: © Lubomir Nikolla, Musée Archéologique de Haskovo, 1999.
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