29.10.2011
LA RONDE DE NUIT
Il parle bien. Sa voix sera douce, ses propos ambitieux et tu mourras d'ennui à l'écouter mais toujours en douceur, ce que qu'il dit rendrait ta mort assez banale, tu le laisseras parler, tu ne lui accorderas rien, je t'attendrai j'écouterai l'eau qui pleure dans les bassins du parc de l'hôtel, j'écouterai la voix du maître d'hôtel qui rit d'un rien. Parle de la pluie et du beau temps en courtisant la femme de chambre.
THEO WATTMAN : "Hotels-Motels", traduit de l'américain par Eric Mallinot éditions de la Systole, 2010, Denver
Love like Night by maumse
Publié dans Ambiguïtés, Amour, Art contemporain, Erotisme, Littérature étrangère, Littérature moderne, Livre, Musique Electro-pop, Narcissisme, Roman | 14:53 | Lien permanent | Imprimer
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