19.02.2011
LA MORT EN CE JARDIN
"Il y a un immense trou dans ce jardin. On ne pourra jamais connaître toutes les choses que Lady Rosebury a désiré enfouir. Je préfère laisser cela dans le mystère des conjectures. Je n'aime plus ma maîtresse, et je ne lui pardonnerai jamais de ne pas m'avoir averti, qu'en lieu de paradis se refermeraient sur moi les grilles d'un cimetière. Les amants jaloux de Lady Rosebury roulent dans ce vide incommensurable, il reviennent chaque nuit pour remuer la terre du jardin dans mes bras.
MATTHEW GILSON : extr. "Le jardin de Lady Rosebury" (traduit par Jean-Paul Delommes), éditions Harris and Cloo, 1897, Brighton.
Publié dans Ambiguïtés, Amour, Fantastique, Littérature ancienne, Littérature étrangère, Mort, Roman | 04:43 | Lien permanent | Imprimer
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