24.05.2012
HISTOIRES NOCIVES
"Elle se tient immobile même dans l'obscurité et je ne parviens plus à comprendre ce revirement. Elle qui revendiquait son indépendance, elle voudrait devenir une femme au foyer à plein temps ou bien elle aimerait tenir un restaurant et qu'on l'appelle "Patronne". Avec ce titre, personne ne pourrait la chasser. Elle aurait enfin quelque chose à elle. Tu pourrais me prêter l'argent. Je sais qu'il me faudra de longues années pour rembourser, mais je suis prêt. A présent, je suis prêt à tout, pour lui faire plaisir."
DOMINIQUE LEBRAUCHET : "Et la main tremble encore", 1970, éditions du cratère, Clermont-Ferrand.
Publié dans Ambiguïtés, Amour, Art de vivre, Erotisme, Littérature française, Littérature moderne, Livre, Narcissisme, Portrait, Psycho, Roman | 00:45 | Lien permanent | Imprimer
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