01.12.2010
L'AMOUR FOU
Tes yeux sont encore dans mes yeux
Je volais sur ce nuage au vert de gris si pur
Lorsqu'une joie, délicieuse, m'ôta tous mes problèmes,
Deux yeux blancs, dignes d'une peinture,
Des cheveux pourpres, comme je les aime,
Vinrent sans vergogne me faire frémir
Me faisant même pousser des ailes,
Tel un pic vert volant vers l'avenir,
Partant rejoindre les hirondelles.
Et cet oiseau, Pivoine, c'est moi.
Et cette idiote nymphe, incarnant la liberté,
C'est toi, cul de la lune, c'est toi...
C'est chez toi que mon coeur a frappé.
Marcel , aux yeux amoureux
GILLES VAN EGGEN : extr. "Marcel de Bruxelles et autres poèmes d'amour au printemps" in "Anthologie des Nouveaux surréalistes de Bruxelles - Vol 1 - (de 1950 à 1970)-", editions des Nouveaux Surréalistes de Bruxelles (NBS), 1976, Bruxelles
Publié dans Ambiguïtés, Amour, Littérature étrangère, Littérature moderne, Poésie moderne | 05:17 | Lien permanent | Imprimer
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