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25.03.2012

MOURIR DE NE PAS MOURIR

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Je fus chérie à croire que vous saviez lire pourtant, vous m'avez livrée en pages éloquentes louées par des gens qui ne vous aimaient pas. Ces postures aspiraient les poussières sur une fange aux cieux divinement striés où votre ardeur fourbue de femmes multicolores, tassée sous les fers de l'impur menait votre geôle à l'outrage.

Tout fût à peu près dit. Et l'espèce de naufrage n'ayant jamais servi à imploser le cadre, retournait dans la vie domestique, comme avant. En tête une geôlière engrossée de la haine, portait calmement l'embarras. Cette autorité de mélanges qui chassait les chimères, gardait les épousailles, afin de panser vos poings liés quand, éduqué de peines, vous vous doriez aux soins de ce servage, roulant le maître en vous, qui dilapidait notre chair. Cela portait enfin la déchirure en douce. Tous les papiers ainsi finissaient par froisser.


CATHERINE D'ANCERRE : "L'embarrassement", éditions Morpheüs, 1891, Pont St Esprit.



Music :Hypocrite by palpable