05.05.2014
DE TOUTES LES NUITS, LA PIRE
"De toutes les nuits, la pire, fût celle où ma chérie couchée près de moi, me caressa longtemps les cheveux que j'ai blonds comme les blés, tournant mes boucles en accroche-coeur entre ses doigts, elle murmura des mots qu'elle ne disait qu'à moi ; je lui avais prouvé depuis le premier jour combien j'étais épris, et je ne peux toujours pas m'expliquer pourquoi, brusquement, elle se mit à hurler qu'elle était soit-disant fatiguée de souffrir que je ne la vénère pas."
KNUT LYSGRÒEM : "Trousseaux modernes", traduit du norvégien par Jeni Sanlers, éditions des neuf mondes, 1986, Hamar.
Publié dans Ambiguïtés, Amour, Erotisme, Interrogations, Littérature étrangère, Littérature moderne, Livre, Musique Electro-pop, Narcissisme, Objets, Photographie, Portrait, Psycho | 06:39 | Lien permanent | Imprimer